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l'antithèse

23 avril 2015

jour 2

bonjour toi...

pas réussi à ne pas t'écrire. enfin si mais je t'ai envoyé une photo... la vue de mon balcon.

ce matin, j'ai envie de te prendre dans mes bras de poser ta tête sur ma poitrine et passer inlassablement la main dans tes cheveux (j'adore), j'ai pensé à qqc que tu m'as dit sur ton enfance, ça me fait mal. j'ai envie de t'en protéger retrospectivement.

et puis juste après, j'ai envie de te dire de m'oublier. de m'excuser d'être entrée dans ta vie et de te faire souffrir si tel est le cas.

très envie de te l'écrire, mais malgré tout, trop peur que tu le fasses. Silence radio donc.

allez, sandro à déja dessiné sur 2 chaises... j'y retourne

 

 

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22 avril 2015

soir 1

21:34 énorme besoin de t'écrire. 

1000 fois je me suis empêchée de le faire aujourd'hui. En regardant les oiseaux plus magnifiques les uns que les autres, j'ai tout de suite revu tes mots de ce matin, "j'ai foi en la nature". en disant Non à mon fils, en sortie de chemin avec la poussette (décidemment), en attendant ma cousine parler de "Lana" la fille de leurs amis, en voyant des enfants de l'âge des tiens au parc, en voyant un couple s'embrasser etc.

la journée s'est très bien passée sur tous les plans, j'ai profité tout en luttant pour ne pas t'écrire, les enfants étaient tops (un sur le dos et l'autre à bout de bras dans la poussette pendant la sieste, qq courbatures prévues demain). Le spectacle était très impressionnant, j'aimerais vraiment t'y emmener un jour ;-)

et puis à 17h, plus rien, plus de jus, impossible d'avant, de parler, de répondre à ma cousine, mes enfants. comme paralysée, les larmes à contenir et surtout plus aucune énergie, le sentiment profond que je n'y arriverai pas. Jamais ça ne m'était arrivé, je ne me décourage normalement jamais. la fatigue doit jouer, c'est sûr. Réveil matinal pour une journée de vacances ;-) et des nuits toujours aussi difficile avec mon fils même si j'ai arrêté de compter ses réveils, ils sont toujours nombreux.

Je t'ai donc écrit. Et tu m'as très rapidement réconfortée. Et je suis toujours impressionnée de te voir continuer d'avancer, de voir ta nature optimiste et positive en toutes circonstances (y compris en sortie de route). Et c'est également, ce qui m'effraie. Puisque tu ne vois toujours que le meilleur, tu pourras te passer de moi... LA question.

Mais je m'accroche à ta référence à mon dernier mail/Gmail, je l'ai encore relu, j'en suis contente, je pense qu'il y a vraiment tout de moi, toute ma philosophie, il est à mon image avec mon authenticité.

je suis épuisée, je t'abandonne pour ce soir. Te souhaite une belle et douce nuit parisienne. je t'embrasse tendrement et prends 2 de tes milles baisers... ce soir je m'endors à pensant à notre chevauchée...

ta femme qui t'aime

22 avril 2015

Jour 1 (enfin presque)

06:43

Tu es parti depuis qq minutes déjà… un torrent a coulé… silencieusement… j’ai relu mon dernier mail puis une idée est née.

Continuer de t’écrire, c’est devenu vital. J’ai pensé à un carnet, un beau carnet que j’irai choisir aujourd’hui, j’aurais choisi un stylo aussi et puis en fait c’est toi qui a parlé d’un blog tout à l’heure alors ce sera un blog. Peut-être un jour, je t’enverrai l’adresse… qui vivra verra…

Je vais mieux depuis que j’ai pris cette résolution, beaucoup mieux.

Autre révélation du matin : je n’avais pas vraiment fixé de date pour ma 2de échéance, je le sais maintenant, l’expiration du mot de passe macon.2015.

07:04 : ta pie sur mon lampadaire juste entre les rideaux

Aujourd’hui : premier jour de l’antithèse.

Mes enfants vont bientôt se réveiller, je les emmène au parc des oiseaux, je vais leur préparer leur pic-nique, dans la voiture il y aura "Don't" à fond et Summer (Sacha adore)! Dans mon coeur, il y aura toi !!!!!

07:06

- blog crée (pas encore la mise en forme mais ça viendra...)

- mail d'hier copier avec la photo de la table telle que je l'avais laissé hier

Aujourd'hui, j'y crois !!!

07:09 tu m'envoies un sms... ça commence bien le silence-radio...

 

 

22 avril 2015

Last but not least

22h41

je vais essayer de respecter le timing que je me suis fixé 00:00
sachant que ces derniers jours, je n'ai pas respecté beaucoup des engagements que je m'étais fixé.
Feuille blanche. Melle Vi.. vous avez 1h17 maintenant (pour les lettres, je ne tape pas très vite, mais sur excel ;-) / même chopin, n'aurait pas fait mieux avec les raccourcis clavier). 
Amour, oui c'est toi, oui Amour avec un grand A, celui qu'on ne croise qu'une fois!
ça y est, je suis déjà ralentie par les larmes... pas cool les "allergies" ;-)
depuis tout à l'heure, les phrases s’enchaînent, fusent dans ma tête et là... l'angoisse de la feuille blanche ? à moins que ce ne soit l'angoisse du lendemain ?
je voulais ce mail parce que les 3 mois écoulés ont été un feu d'artifice et qu'à chaque feu d'artifice il y a un bouquet final... mais "en même temps" je refuse que ce soit un final, je veux que ces mots résonnent si fort lors des jours/semaines à venir qu'ils te raisonnent !
je vois donc plus un :
thèse : on se rencontre, on s'apprivoise
anti-thèse : on s'éloigne, on stoppe la communication
synthèse : on se synthétise, se mélange pour donner le meilleur
ce qui va se passer à minuit, enfin à 6h30 maintenant est absolument inédit dans ma vie : refuser un bonheur certain immédiat (tes mails, nos escapades,un nous éphémères) pour un bonheur potentiel à venir. Dans mon mode de fonctionnement, c'est inconcevable. Je pense que je l'aurais encore moins cru il ya 14 ans qu'un déj avec toi.
Pourtant, je le fais avec conviction. Comme j'ai réussi à te le dire tout à l'heure malgré l'émotion de t'entendre, à la lecture de ton mail qui devait être le dernier, les larmes ont coulé, puis qq instants après, j'ai été envahie par une vague de courage incroyable, une force sur-humaine, aucun mot, juste une sensation, incroyable, jamais ressenti ça ! et puis qq minutes après, sur mon canapé en train d'habillé Sandro, un truc de fou : la fenêtre était ouverte et j'ai vu dans cette fenêtre le reflet d'une pie (celle que tu observes de ta terrasse, je l'ai reconnue) se poser sur mon lampadaire (celui que je regarde souvent de mon balcon), juste comme ça, en levant les yeux. 
Amour, les signes on les voit si on y croit, c'est une question de sensibilité, d'ouverture. ça passe par le choix d'un premier restaurant, par ton choix d'accepter ce dèj et par tout ce que tu m'as dit à ce jour-là. Parmi lesquels, "je peux emmener" et c'est à cet instant précis que pour moi, les choses ont basculé. C'est con, mais je n'avait jamais entendu qq'un prononcer ces mots et j'ai vu un truc à cet instant précis, se déssiner devant moi, une "aventure" hors normes !
Je suis confiante, parce que tu es DG, que je ne te pense pas, malgré ton engagement que je comprends et respecte profondément, capable de te regarder dans une glace et te dire que tu t'es contenté, que tu t'es satisfait, que tu es passé à côté de ta vie. Que je ne pense pas non plus que c'est l'exemple ou le conseil que tu veux donner à tes enfants. (je n'avais pas vu ça comme ça avant, mais ma copine marine, m'a avoué avoir longtemps culpabilisé de la séparation tardive de sa mère, qui n'est partie que lorsqu'elle avait 15 ans pour justement épargner ses enfants, elle me l'a dit hier, je n'invente pas, son tel pour en parler 06XXXXXX ;-))
En tout cas, je ne te vois pas comme ça, on verra si je t'idéalise.
un passage du petit prince encore : chapitre VIII
"je n'ai alors rien dû comprendre ! J'aurais dû la juger sur les actes et non sur les mots. Elle m'embaumait et m''éclairait. Je n'aurais jamais dû m'enfuir !...!
Pour moi, le petit prince c'est "apprivoise-moi" c'est comme ça que je construis mes relations (amour, amitié etc.) et ça me fait penser à une future vie éventuelle dans laquelle cette devise pourrait prendre tout son sens : 
@ H : tes videos sont tops, conserve autant que tu peux ton âme d'enfant, et si tu voyais comme ton père est fier de toi ;-)
@ L : princesse de son papa, use et abuse, et sois au top pour trouver un prince qui lui arrive ne serait-ce qu'à la cheville !
@ G : prends soin de ton maître, toi, tu sais à quel point il va en avoir besoin ! ne le lâche pas quand il court, c'est sa seule issue de secours !
Peut-être il y a un destin, peut-être pas. S'il y en a un ces mots n'auront servi qu'à moi puisque notre histoire serait déjà écrite (mais j'avais besoin de les poser), sinon, peut être auront-ils contribué à notre ou à nos vie(s).
Je déteste faire ça, c'est à l'encontre de mes convictions, je n'aime pas forcer les choses (même si je dis non à mon fils) mais je me suis à mon tour fixé 2 dates (que je tiendrai ou non). La première pour prendre de tes nouvelles et aussi des nôtres. Une seconde pour me forcer à passer à autre chose. Des délais, qui me semblent raisonnables, pour toi comme pour moi, 
plus que 4 minutes... encore un délai que je vais avoir du mal à respecter!
Heureusement que cette lettre n'est pas manuscrite, elle aurait été noyée & illisible
.
Comment te voir dans 6h ? comment ne rien te dire après t'avoir vu ?
vendredi, je serai aux serres du lycée avec mes enfants et ce sera difficile.
lundi, je retournerai travailler, il n'y aura plus de véranda ou plutôt si, je passerai devant régulièrement mais sans m'arrêter, le pire.
Si un jour, tu es sûr que tu ne partiras pas, préviens-moi! quand vous aurez réservé vos vacances, que tu auras attaqué de nouveaux travaux, préviens-moi. Pas sur Gmail, je vais couper l'adresse, il m'arrive de recevoir des pubs pour un compte viadeo au nom de veronique gand et ce sera insupportable que croire que tu m'as écrit et de m'apercevoir que ce n'est pas le cas. Pas besoin de blabla, juste "on en Thaïlande", ça suffira.
Je te répondrai profite de ton tatouage. Peut être, d'ici là, j'aurais pris rdv avec keith ;-)  mais je n'annulerai pas!
Top 3 : j'aurais aimé mais impossible de se limiter à 3
Si tu reviens, fais-le en grand !!!
00:14 impossible d'envoyer... larmes... angoisse que ce soit le dernier mail
j'ai failli oublier : 
JE T'AIME
Sources : 
Fauve
Stacey Kent
Billie Holiday
Lana del rey
Alt J
ed sherran
no diggity
Le tourbillon - jeanne moreau 

Elle avait des bagues à chaque doigt, 
Des tas de bracelets autour des poignets, 
Et puis elle chantait avec une voix 
Qui, sitôt, m'enjôla. 
Elle avait des yeux, des yeux d'opale, 
Qui me fascinaient, qui me fascinaient. 
Y avait l'ovale de son visage pâle 
De femme fatale qui m'fut fatale 
De femme fatale qui m'fut fatale 
On s'est connu, on s'est reconnu, 
On s'est perdu de vue, on s'est r'perdu d'vue 
On s'est retrouvé, on s'est réchauffé, 
Puis on s'est séparé. 
Chacun pour soi est reparti. 
Dans l'tourbillon de la vie 
Je l'ai revue un soir, aïe, aïe, aïe, 
Ça fait déjà un fameux bail 
Ça fait déjà un fameux bail 
Au son des banjos je l'ai reconnue. 
Ce curieux sourire qui m'avait tant plu. 
Sa voix si fatale, son beau visage pâle 
M'émurent plus que jamais. 
Je me suis soûlé en l'écoutant. 
L'alcool fait oublier le temps. 
Je me suis réveillé en sentant 
Des baisers sur mon front brûlant 
Des baisers sur mon front brûlant 
On s'est connu, on s'est reconnu. 
On s'est perdu de vue, on s'est r'perdu de vue 
On s'est retrouvé, on s'est séparé. 
Puis on s'est réchauffé. 
Chacun pour soi est reparti. 
Dans l'tourbillon de la vie. 
Je l'ai revue un soir ah ! là là 
Elle est retombée dans mes bras. 
Elle est retombée dans mes bras. 
Quand on s'est connu, 
Quand on s'est reconnu, 
Pourquoi s’perdre de vue, 
Se reperdre de vue ? 
Quand on s'est retrouvé, 
Quand on s'est réchauffé, 
Pourquoi se séparer ? 
Alors tous deux on est reparti 
Dans le tourbillon de la vie 
On a continué à tourner 
Tous les deux enlacés 
Tous les deux enlacés. 
Tous les deux enlacés.

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